Hésitations (River).

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Lundi de pâque. Le soleil brillait, il faisait plutôt chaud. Mary s'était levée tôt pour profiter de cette belle journée. C'était un jour férié aujourd'hui, la jeune femme ne travaillait donc pas. Enfin techniquement. Parce qu'en général elle restait sous ses ordres même les jours où elle ne travaillait pas. Il était encore tôt dans la journée mais les rayons de soleil chauffaient déjà fort. Mary enfila une robe légère ainsi qu'une paire de sandales. Elle n'avait pas encore établie le programme de sa journée et ne savait pas franchement ce qu'elle allait bien pouvoir faire. Elle prit d'abord un roman puis s'installa sur la terrasse qui donnait sur la mer. Un gros roman que la jeune femme n'avait pas eut le temps de terminer. Une tasse de thé à côté d'elle, Mary appréciait ces heures de libertés qu'on lui avait accordé. Les relations avec Ruby ne s'étaient pas vraiment améliorées depuis leur disputes d' il y' a 15 jours. Il ne s'adressaient plus vraiment la parole, juste le minimum syndical: lui pour lui demander des choses, elle pour y répondre. Point. Ce comportement énervait Mary mais ne disait rien. Du moins pour l'instant.
Il était presque midi lorsque Mary referma son bouquin. Elle avait devinée depuis un petit moment qui était l'assassin, l'effet de surprise avait donc disparu. La jeune femme soupira. Elle n'aimait pas les bouquins où les intrigues étaient si mal ficelées qu'on devinait dès le départ le meurtrier. Une perte de temps. Elle remonta dans sa chambre, attrapa un gilet, juste au cas où. Elle avait décidé de sortir. Elle ne savait pas encore où elle allait aller mais elle verrait bien. Elle attrapa aussi son sac qui lui échappa des mains et se déversa sur le sol de sa chambre. Mary se pencha pour ramasser ses affaires et tomba sur un objet qu'elle avait oublié: une clé unique et un morceau de papier.
C'était ce que lui avait offert River lors de leur dernière rencontre, ce moment terrible où Mary avait comprit que leur relation ambiguë n'évoluerait certainement pas en sa faveur. Mary regarda la petite clé et le papier qui y était accroché. Elle la prit dans sa main et la serra fort. Elle avait trouvé le but de sa journée.
Mary arriva devant l'immeuble où résidait River. Elle n'était venue qu'une seule fois ici mais le chemin s'était imprimé dans sa mémoire. Elle marqua un temps d'hésitation avant de taper le code d'entrée sur l'interphone. Elle monta jusqu'à l'étage où se trouvait l'immense loft. Elle tapa le deuxième code, celui qui permettait d'entrer dans le loft et entra. L'habitation était vide, même la chienne de River était absente. Rien n'avait bougé, tout était exactement comme elle s'en souvenait. Elle ferma la porte d'entrée, posa son sac par terre et alla s'assoir sur le canapé. Son cœur battait fort mais elle était résolue à l'attendre. Elle resterait ici toute la journée si il le fallait...

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Pâque était une fête magnifique, car celle si anonçait la fermeture de la Fac pour laisser la chance aux étudients de retrouver leur famille pour célébrer, manger du chocolat et pour certains, faire honneur au décès et à la renaissance du Seigneur. Pour River, c'était tout le contraire. Sa famille était dispercée depuis plusieurs année causé par le décès de son père qu'il avait encore sur la conscience. Il irait voir sa mère dans peu de temps, peut-être la semaine prochaine pour voir si tout allait bien et si elle avait besoin de quelques choses.

Or, aujourd'hui River avait eut envie d'utiliser cette journée pour oublier ses problèmes familiaux et ses problèmes . . . sentimentals ? Il ne savait plus comment ce nommait ses problèmes, surtout qu'il ne pouvait pas vraiment appeler ça des problèmes. Mary était une femme géniale, trop géniale pour la vie qu'il menait. Il ne réussirait jamais à la rendre pleinement heureuse, car il n'a jamais été pleinement heureux dans sa tête. Au moins, son travail lui plaisait bien et cela lui permettait de foutre des baffes gratuites aux gens simplement pour évacuer sa rage.

« Aller Maddy, on va aller manger un truc ! »

Parfois, River se demandait si sa chienne n'était pas aussi intelligente qu'un humain, car il lui parlait comme s'il parlait avec un homme et celle-ci le comprenait toujours. Elle était la seule à toujours être avec lui et à l'aimer inconditionnellement, peu importe son mode de vie, peu importe le mal qu'il faisait . .. Maddy restait fidèle à son maître.

Il faisait extrêmement chaud à l'extérieur, alors river décida qu'il allait faire un tour au Loft pour se rafraîchir à l'air climatisée. Son logis n'était pas loin de la plage donc il en profita pour y aller.
Il fit les codes necessaire pour finalement ouvrir la porte de son loft.

« Aller ma belle. On va se faire un bon repas »

Sans même voir Mary, la phrase de River allait encore pouvoir la troublée. Car d'où elle était, elle ne voyait pas le jeune homme dans le hall et « Ma belle » laissait supposer qu'il n'était pas seule.
Or, cela ne prit pas de temps avant que Maddy perçoivent la présence de Mary avant même que River ne la voit et celle-ci émit un jappement terriblement fort et écho. River s'avança rapidement, la main dans la poche, le fusil presque sortie et arriver à la vu de Mary, son fusil la pointait.
Le coeur de River s'arrêta en la voyant. Comment pouvait-il avoir oublié qu'elle avait les clés de son loft. Il venait probablement de l'effrayait pour le restant de ses jours. Cela prit un moment avant que celui-ci baisse son arme, mais sous les yeux effrayés de Mary, il la baissa rapidement.

« Je suis désolé . . . »

Maddy s'était calmée rapidement sous les ordres de son maître et était venu s'assoir à côté de lui. River ne savait plus quoi faire, sauf déposer l'arme sur le meuble qui était près de lui.

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Mary s'était assise en tailleur sur le canapé, ramenant de ce fait sa robe au dessus de ses genoux. Elle regarda tout autour d'elle, s'imprégnant à nouveau de l'ambiance mystérieuse qui régnait la dernière fois qu'elle était venue en ce lieu. Rien n'avait changé, tout était soigneusement rangé, bien ordonné. Les yeux de la jeune femme se posèrent sur la porte d'entrée de la chambre du jeune homme. Une folle de souvenirs et de sentiments montèrent en Mary. Elle se souvenait de ce qu'ils avaient vécu dans cette pièce, elle repensait à cette journée où sa vie avait définitivement été changée. Elle repensa aussi à tous les événements qui avaient découlé de sa rencontre avec River. Il se souvenait des mots dur qu'il avait eut envers elle lors de leur dernière rencontre mais aussi des gestes tendre qui montraient son affection pour la jeune femme.
Deux petites heures passèrent, pendant lesquelles Mary restait les droits croisés, les yeux dans le vide. Elle ne savait pas exactement ce qu'elle faisait là, ni ce qu'elle dirait au jeune homme quand il finirait pas rentrer. Puis soudainement, Mary entendit le bruit caractéristique de l'interphone. River rentrait enfin chez lui. Mary se redressa, elle ne pouvait pas voir l'entrée depuis là où elle se trouvait. Alors qu'elle commençait à se lever, elle entendit River parler. "Ma belle"... La jeune femme se rassit brutalement dans le canapé. Était-il avec une femme? Non ça ne se pouvait... Mary se maudissait d'être venue, mais franchement qu'est-ce qui lui avait prit? Le jeune homme était passé à autre chose, il avait surement oublié qu'il lui avait donné les clés ou pire, il devait sans doute le regretter! Mary se maudissait d'être aussi stupide! Elle se releva, bien décidée à sortir, lorsqu'elle se retrouva nez à nez devant Maddy, la chienne de River. Cette dernière se mit à japper très fort, faisant même sursauter la jeune femme. Plus, tout s'accéléra. Des pas précipités dans le couloir. River qui arrive dans le salon. Le flingue pointé vers Mary. L'instant se figea, permettant à la jeune femme de prendre conscience de la situation. Oui, River pointait bel et bien un pistolet entre les deux yeux de Mary. le cœur de cette dernière s'arrêta un instant puis repartit de plus belle.
Le jeune se rendit compte de son erreur, il baissa vivement son pistolet et le posa sur le meuble à côté de lui. Il semblait effaré mais ce n'était rien f ace à la peur qui se peignait sur le visage livide de Mary. Il s'excusa, la jeune femme secoua la tête et recula de quelques pas. Ses pensées s'embrouillaient, elle ne savais plus quoi faire.

"C'est... C'est quoi ce flingue?"

La voix de Mary tremblait. Elle reculait doucement, elle ne savait plus quoi faire ni comment réagir...

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Tout c'était tellement passé vite et vu la réaction de Mary, tout c'était passé trop vite. Il la regardait reculer et avec le regard appeuré qu'elle avait, River se maudissait de ne pas avoir prit le temps de voir qui était là. Mais Maddy ne jappait jamais pour rien, mais faut dire qu'elle n'avait pas vu Mary assez souvent pour la reconnaître aussi vite.

« Ça va n'ait pas peur. »

River ne savait pas quoi lui dire. Il n'avait pas à se sentir coupable, ni elle d'ailleurs. Ce flingue était simplement une sécurité et ce, même s'il y avait eu un inconnu sur son canapé, River n'aurait pas tiré sans explication. Oui, cet arme avait servie, mais il ne serait certainement pas utilisé contre Mary, peu importe la situation. River ne tirait pas sur les femmes, ni sur les enfants.
Il s'approcha lentement vers elle, qui reculait encore plus lorsqu'il s'approcha.

« Arrêtee, je n'aurais pas tirer. C'est un moyen de defense, c'est tout. »

Il s'était stoppé à quelques mètres d'elle, car il ne voulait pas qu'elle s'effraie encore plus. Elle n'aurait jamais dû voir ce flingue, car les questions allaient afflûer, même si celle-ci savait que River n'y réponderais guère. Or, il ne voulait pas qu'elle partent ainsi.
Au diable le coeur dur, voir un pistolet pointé à quelques mètres de nous ne rassurait personne et il ne voulait pas que Mary ait peur de lui. Il ouvrit alors légèrement les bras pour qu'elle vienne s'y blottir.

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Mary avait les yeux figés dans une expression de terreur. Terreur qu'elle avait ressentit face à cet objet qui l'avait toujours fait peur. La jeune femme n'en avait jamais vu en vrai auparavant alors, se retrouver menacée par un tel objet par l'homme qu'elle aime, ce fut un choc terrible qu'elle ressentit. Les yeux de Mary faisaient la navette entre l'homme et le revolver, tout en reculant doucement. River voulait la rassurer, lui demandait de ne pas avoir peur...
Ne pas avoir peur? Ne pas avoir peur? Mais comment Mary pouvait-elle ne pas ressentir de la peur en cet instant? L'homme qu'elle aimait lui faisait à présent très peur. Un nombre incalculable de questions se pressaient dans sa tête, elle ne comprenait plus rien. River s'était toujours montré très mystérieux, augmentant aussi l'aura qui l'entourait. Mais ce mystère grandissait à chaque fois que la jeune femme le voyait et maintenant, le jeune homme devenait de plus en plus sombre. Pourquoi, mais pourquoi diable avait-il besoin de se promener avec un flingue dans la poche? Était-ce ce que contenait la poche de son bermuda lors de leur dispute, lors de ce grand geste qu'il avait eu après que Mary l'ai giflé? Avait-il eu l'intention de s'en servir contre elle?
Le jeune homme s'approchait d'elle. la jeune femme reculait au fur et à mesure que River avançait vers elle. Il se voulait rassurant mais finalement chacune de ses paroles terrorisaient la jeune femme encore plus. Pourquoi devait-il garder un flingue dans sa poche pour se sentir en sécurité? Avait-il des ennuis?
Le garçon s'arrêta et ouvrit les bras, s' attendant surement à ce que Mary vienne se blottir dans ses bras mais cette dernière n'en fit rien. Fronçant les sourcils, elle rassembla un peu de force afin de parler.

"Pourquoi as-tu besoin d'un révolver pour te sentir en sécurité? On es pas au États-Unis, on est à Trivialle, on a pas besoin de flingues pour être en sécurité..."

Dans un filet de voix blanche, elle finit par lâcher:

"Qui es-tu River?"

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Mais qu'est-ce qu'il avait bien pu faire au bon dieu pour s'être foutu autant dans la merdeee !? Mary avait maintenant peur de lui, exigeant des explications dont la vérité n'allait certainement pas venir de River. Qu'allait-il faire ? Il savait qu'il ne pourrait pas risquer très longtemps son identité et devrait se départir de Mary, car celle-ci allait l'entraîner dans le pétrin très profondément. Une autre solution, moins dure pour Mary, serait de révéler l'homme qu'il était vraiment et avoir la certitude qu'elle n'en parlerait à personne, mais pourtant, c'était risquer. Les hommes qui en voulait à River allait utiliser Mary comme piège pour obtenir ce qu'ils veulent de lui et cela ne plaisait pas à l'homme, car la sécurité de Mary était prémordiale.

« Les hommes qui ont tué mon père il y a quelques années ont toujours voulu ma peau. »

Ce n'était pas la véritié. Ces hommes avaient accomplie leur vangeance et n'était plus revenu dans la vie de River, lui laissant des cicatrices qui étaient encore saignante. Mais ce mensonge allait le mettre dans une situation de pitié et Mary comprendrait surment pourquoi il fait cela.

« Je ne te ferais jamais de mal Mary . . . Jamais »

Sur ce point là, il était très sincère. Elle était son bijou, son miracle. Il avait juste elle qui pouvait s'accrocher à un homme sans coeur comme lui et il ne voulait pas la perdre, mais ne voulait surtout pas lui faire du mal.

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Les questions de la jeune femme semblèrent déstabiliser le jeune homme qui lui faisait face. Il semblait chercher ses mots, comme pour atténuer la douleur de la vérité. Cherchait-il à lui cacher la vérité?
River lui parla de son père, Mary s'arrêta net. Les hommes qui avaient tué son père étaient derrière lui, ils voulaient la peau du jeune homme. Mais pourquoi voyons? Pourquoi ces mecs étaient-ils après lui? On ne souhaite pas la mort de quelqu'un sans raison. Mary était immobile à présent, essayant de remettre en place ses pensées et ses interrogations.
La jeune femme détourna le regard de celui du jeune homme et fronça les sourcils. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait le pressentiment que tout cela n'était pas l'exacte vérité. Un je-ne-sais quoi qui la troublait. Elle ne demandait qu'à le croire, elle voulait le croire, pour pouvoir l'aimer et lui faire confiance comme c'était déjà le cas avant.
La voix de River porta à nouveau jusqu'à elle et la jeune femme releva les yeux vers le jeune homme. Une lueur de sincérité brillait dans ses yeux, interdisant à la jeune femme de remettre en doute cette nouvelle affirmation. Non, il ne lui ferait jamais de mal, Mary en avait l'intime conviction ancrée en elle, sans vraiment savoir pourquoi d'ailleurs. Mais c'était un fait indéniable, il ne lui ferait jamais de mal.
Mary se rapprocha prudemment du jeune homme. Quelques pas timides. Elle voulait se jeter dans ses bras, elle voulait qu'il la réconforte mais elle n'était pas encore définitivement certaine que tout danger soit écarté. Elle ne demandait qu'à le croire mais...

"Pourquoi en ont-ils après toi? On ne souhaite pas la mort de quelqu'un pour n'importe quoi..."

Mary se rapprocha légèrement de River. Leurs corps étaient séparés de quelques centimètres mais la jeune femme conservait une distance de sécurité, juste au cas ou...

"Répond moi River... Qui es-tu?"

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Alors qu'habituellement, River se montrait froid et distant, Mary voulait avoir plus d'informations avant de se jeter dans les bras ouverts de l'homme. Un soupir sortie des narines de River avant que celui-ci baisse les bras. Il était découragé. Pour une fois qu'il essayait d'être gentil, voir même de s'excuser sincèrement, celle-ci était réticente.
Alors qu'il croyait que les chances de ne former qu'un avec Mary était apparû à l'esprit de River, maintenant il commençait à s'évaporer lentement. Il n'allait pas pouvoir lui rendre des comptes, il n'allait pas pouvoir lui dire la vérité et si elle ne pouvait pas vivre dans le mensonge, mais dans l'amour pure, elle ne viverait pas dans la vie de River.

« Que veux-tu comme réponse ? »

Le jeune homme commençait à s'énerver car il ne savait plus quoi faire pour satisfaire la soif de questions qu'elle lui lançait sans cesse.

« Je suis River Mcquillens, fils de Frank Mcquillens, assaciné pour avoir supposément voler de l'argent. »

Si elle ne s'avançait pas, lui recula pour sortir complètement du salon et se diriger vers la cuisine. Encore une fois, le jeune homme était torse nu et n'avait pas bronzé d'une miette.

« Ces mecs croit que mon père m'utilisait pour voler leur argent subtilement car je n'étais qu'un pauvre gamin inofensif, alors que je n'ai rien faire. »

La comédie cette fois était parfaite. River semblait triste de toute cette histoire, triste d'avoir perdu son père et voir même appeuré de ces mecs. Il leva les yeux vers Mary.

« T'en as assez là ? Tu veux quoi comme réponses, merde ! »

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L'irritation commençait à monter chez le jeune homme. Mary pouvait le voir à l'expression de son visage qui changeait peu à peu. Plus que de l'irritation d'ailleurs, on pouvait presque y déceler de la colère. River soupira et laissa ses bras retomber le long de son corps. Il reprit la parole, sa voix confirmant la colère que pointait le bout de son nez en lui. Elle exprimait sa rage, cette lassitude que de devoir toujours se justifier. D'un air hargneux, il lui annonça que son père est mort assassiné car il était accusé à tord d'avoir volé de l'argent à des types apparemment louches. Mary se figea sur place et fixa le jeune homme. Où était passé son intuition qu'il lui mentait? Pourquoi son corps et son esprits étaient-ils prêts à croire le jeune homme à présent?
Rageant, River se détourna de la jeune femme pour se diriger vers la cuisine. Mary suivit le jeune homme du regard, appréciant les courbes de son torse nu. Après une brève hésitation, elle décida de le suivre. le garçon poursuivit son explication. Des ses yeux, Mary pouvait y lire toute la tristesse que provoquait cette histoire chez le jeune homme. Jamais il ne lui était apparu aussi sincère dans ses explications. Le jeune homme semblait souffrir, il semblait aussi effrayé qu'un petit garçon à qui on aurait raconté qu'il y' a un monstre sous son lit. Sauf que dans ce cas précis, la menace d'un monstre était bel et bien réelle.
Mary s'en voulu aussitôt les explications de River terminées. Elle se mordit la lèvre inférieure doucement. Elle regrettait ses questions, même si il était normal qu'elle veuille en savoir plus après l'épisode du revolver. Mais elle s'en voulait d'avoir fait remonter à la surface les vieux démons de l'homme qu'elle aimait. Mary fixait River, les yeux dans les yeux. Elle n'y décela pas une once mensonge. Elle devait le croire, il lui disait la vérité. Cette histoire tenait la route et la jeune femme comprenait à présent les réaction que pouvait avoir le jeune homme.
Alors, Mary se précipita vers River et se jeta à son cou. Elle le serra très fort, trop fort peut être même mais peu importe. Elle ferma les yeux et se colla contre le torse parfait de River. Elle culpabilisait, elle s'en voulait tellement... Elle resta ainsi sans bouger quelques minutes. Puis, elle approcha ses lèvres de l'oreille de River et lui murmura à l'oreille:

"Je suis désolée River... Désolée... Je ne voulais pas te faire souffrir... Pardonne moi..."

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Enfin, River avait réussit à faire baisser la garde Mary tout autant que les soupçons et les doutes qu'elle avait depuis que le jeune homme était rentré dans le loft. Elle s'était jetée à son cou, accablée et surtout désolée de cette souffrance qu'elle croyait avoir éveillée chez River. Pourtant, le mafieux venait de lui mentir complètement et sans pudeur, même s'il n'aimait pas jouer ce jeu avec elle. Il calmait sa conscience en se disant que s'était surtout pour son bien à elle qu'il faisait tout ça.

Il ne pouvait pas cacher sa vraie nature, mais avec Mary, rien ne l'obligeait à lui faire subir. Il y avait ses sentiments pour elle et sa deuxième vie. Jamais il ne combinerait les deux, mais jamais il metterait de côtés une des deux. Évidemment, Mary était la chose la plus incertaine des deux, car River était facilement prêt à sacrifier sa vie sentimentale au profit de son côté sombre qu'il chérissait.

« Ce n'est rien . . . »

Pour la première fois depuis leur folle nuit, River serra Mary contre lui. Un geste sincère malgré le mensonge avec lequel il venait de berner complètement la jeune femme.
Il ne pouvait s'empêcher de s'en vouloir pour ce geste impulsif qu'il avait posé avec ce pistolet, mais apart Mary, personne n'avait les clés du loft de River et encore moins tous les codes qui fallait au moins 2 semaines d'étude intense pour les apprendres par coeur, car ces codes n'avaient aucune signification particulière.

« Ne pose plus de questions Mary. » Dit-il un peu désespéré.

Il vint poser son menton sur le dessu de la tête de Mary et soupira un peu de soulagement que la scène soit enfin terminé. Exeptionnellement, River caressait le dos de la jeune femme, un geste rare chez l'homme, mais ce aujourd'hui, il s'en voulait un peu et voulait se laisser aller un peu.

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Mary entourait le cou de River de ses bras, se mettant de ce fait sur la pointe des pieds pour arriver à sa hauteur. Joue contre joue, la jeune femme gardait le yeux fermer. Elle ne voulait pas ouvrir les yeux et se rendre compte que tout cela n'était que mensonges, elle ne voulait pas rouvrir les yeux sur le flingue que était posé sur le meuble dans le salon. Elle voulait juste rester contre le jeune homme, sans rien faire d'autre. Ce dernier la rassura, ce n'était pas grave. Il devait comprendre les interrogations de Mary. C'est du moins ce que le jeune femme pensait. N'importe qui aurait réagit comme elle face à ce revolver pointé sur elle!
Le jeune homme posa son menton sur le haut de son crâne. Geste protecteur, que la mère de Mary faisait lorsque que cette dernière faisait des cauchemars quand elle était petite. Ce geste rappelait beaucoup de choses à la jeune femme, de bonnes comme de mauvaises. Il passait ses mains sur son dos, couvert de l'étoffe délicate et légère de sa robe. La jeune femme resserra son étreinte. C'était la première fois qu'elle se retrouvait dans ses bras depuis deux longues semaines. La sensation que lui procurait ce geste lui avait manqué, elle s'en rendait compte à présent. Elle était aussi rassurée que les douces paroles qu'elle avait entendu de la part de River quand il était rentré tout à l'heure étaient dirigées vers sa chienne et non pas vers une autre femme. Elle avait presque oublié ce fait mais maintenant, dans les bras musclés de River, elle s'en souvenait et se sentait tellement rassurée.
Mary savait que ses questions avaient le don d'énerver les gens, elle ne fut pas donc pas surprise d'entendre River lui reprocher le déluge de questions sous lequel elle le noyait à chacune de leurs rencontres. Mary rouvrit les yeux et détacha le haut de son corps de celui de River. Elle garda toutefois ses bras autour du coup du bel éphèbe et le regarda droit dans les yeux.

"Tu ne peux pas m'en vouloir de te poser ces questions. Comment voulais-tu que je réagisse alors que tu pointais un flingue sur moi? N'avais-je pas le droit à certaines explications?"

Mary passa sa main sur le visage de River. Elle caressait ses joues, son front, l'arête de son nez. Elle passa même deux doigts sur ses lèvres.
Quelque chose lui faisait penser qu'elle s'embarquait dans une histoire compliquée avec un homme compliqué et mystérieux.

[HJ: finalement je vais pouvoir te répondre ce soir River Very Happy

]

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La jeune femme avait raison après tout. Elle avait toutes les raisons du monde de poser des questions, mais la question qu'elle avaiit posé à River était beaucoup trop personnelle et le jeune homme avait de la difficulté à lui mentir, malgré tout.
Bizzarement, Mary s'était reculée de lui pour mieux lui faire face, mais River n'avait qu'une seule envie : La serrée contre lui.

« Tu y avais droit . . . »

Doucement, mais rapidement, il vint agripper Mary pour la ramener contre lui. River avait une envie soudaine d'être proche d'elle, de sentir qu'elle l'aimait, en sachant très bien que demain allait être une autre journée et que peut-être, elle le détesterait d'avoir un comportement si changeant avec elle.
Il vint passer sa main dans ses cheveux pour lui caresser la tête et sentir sa douce fragrance. Il ne savait pas s'il devrait la quitter un jour, mais au moins, il voulait profiter de ce qu'il avait avec elle, sans créé un lien qui leur briserait le coeur à tout les deux. River devait montrer un attachement à Mary, mais rien de plus, car celle-ci serait pertinament que s'il la quittait un jour, ce ne serait pas par manque d'amour.

Quel bonheur serait d'avoir une femme fidèle à chaque soir dans son lit, quel bonheur se serait de se faire aimer comme on est et quel bonheur serait d'avoir Mary comme femme. Sa propre vie ne lui permettait pas d'avoir une femme à qui il serait fidèl pour des raisons de sécurité.

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Oui elle y avait le droit. Mary avait le droit à ses explication, plus que quiconque d'ailleurs. Après tout, elle aimait River et celui-ci plaçait froidement un engin meurtrier devant elle, prêt à tiré... Heureusement qu'il n'avait pas tiré, Mary ferma un instant les yeux à cette pensée. Elle réprima un frisson avant de se sentir poussée vers River. Ce dernier la ramenait vers lui pour la serrer contre son torse nu. Il la serrait fort, peut être un peu trop fort, tout comme elle il y' a quelques minutes à peine. Mais la jeune femme s'en fichait complètement. Elle pouvait mourir étouffée dans ses bras, là à présent, elle s'en fichait. Mary colla sa tête contre le torse musclé du bel éphèbe. Elle entendait son cœur, battement inégal contre sa cage thoracique. L'homme passa sa main dans les cheveux de Mary, qui ferma les yeux. Ces sensations... Elle en avait presque oublié la teneur depuis cette journée où ils s'étaient rencontrés. Elle plaça ses deux mains sur les omoplates du jeune homme pour le serrer à son tour contre lui. Elle voulait sentir la moindre parcelle de son corps contre le sien. Elle le désirait, c'était indéniable. Et maintenant qu'elle se souvenait de ce vendredi, c'était plus fort encore.
Mary entreprit d'embrasser doucement le torse de River, du moins la partie qui lui était accessible directement. Puis elle remonta doucement, se levant sur la pointe des pieds. Elle déposa un baisé sur les lèvres du jeune homme. Un baisé tout simple qui dura quelques instants. Puis elle se décolla du jeune et le regarda à nouveau.

"Je me suis permise d'utiliser la clé que tu m'avait donné la semaine dernière. J'ai hésité avant de venir. J'espère que je n'interromps rien."

Puis elle recolla ses lèvres sur celles de River, l'empêchant ainsi de répondre.

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Pour une fois, le jeune homme se laissait aller à lui-même avec Mary. Évidemment, il était dans son loft, en sécurité et surtout loin des regards. S'il avait envie de jouer les tendres, il le pouvait. La jeune femme avait beaucoup souffert du caractère changeant de l'homme, ayant craint le pire lors de leur dernière rencontre. Il n'a jamais eu l'intention de la laisser partir, car il devait se l'avouer . . . il aimait Mary Latoya. Aimer était un sentiment que River n'avait presque pas connu tout au long de sa vie, encore moins depuis qu'il fait partie de la mafia, alors pour lui, aimer était quelque chose de nouveau, mais il savait pertinament qu'il ne devait pas le dire à Mary . . . En tout cas, pas maintenant.

« Je venais simplement manger quelque chose avec Maddy. Nous étions à la plage tôt ce matin. »

C'était l'endroit qu'il préférait le plus à Trivialle. Même lorsque cette plage était bondée, l'endroit restait exeptionnel et River aurait pu y rester des journées entière sans se lasser, tout comme il ne se laisserait pas de Mary de si tôt.
Pour le moment, c'était à son tour de se décoller légèrement de Mary.

« Justement, Maddy doit commencer à avoir faim. » Dit-il en souriant.

Il se décolla lentement de Mary et siffla doucement. Maddy arriva lentement auprès de River, toujours aussi calme. Il fouilla dans une armoire sous l'évier et y sortie la nourriture de sa chienne. Il y versa un grand bol et celle-ci n'y toucha pas tant que River n'avait donné le signal qui l'autorisait à dévorer le bol.

« Tu avais des plans en venant me voir ? »

Tout en disant ces paroles, il regardait Maddy puis leva son visage détendu et souriant vers Mary.

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L'homme était rentré d'une balade matinale sur la plage avec sa chienne afin de manger un morceau. Mary imagina tout de suite River courir sur la plage, comme ce fameux vendredi. A contrecœur, Mary se laissa repousser par le jeune homme qui voulait nourrir sa chienne. la jeune femme s'écarta pour laisser le champ libre au jeune homme et alla s'adosser au frigidaire de la cuisine. Elle le regarda faire: il fouilla dans des placards qui apparaissaient comme bien vide aux yeux de la jeune femme. Elle le regarda ouvrir la boite, déverser le contenu dans un bol, le poser à terre. Elle admira le respect de la chienne, qui ne se jeta pas sur son repas avant que River ne lui en ai donné l'ordre. Un sourire s'accrocha à ses lèvres alors que River se retournait vers elle.

"Et bien dis donc, je suis impressionnée! Tu l'as bien dressée cette chienne!"

Le jeune homme lui demanda si elle avait des plans, un but spécifique qui aurait motivé sa visite. Il n'y en avait aucun, pour tout dire, Mary avait presque oublié qu'elle avait les clés du loft de River, jusqu'à ce qu'elle les retrouve ce matin en faisant tomber son sac par terre. Elle avait hésité avant de venir, ne sachant trop comment allait être le jeune homme face à ces retrouvailles après leur dispute. Mais l'envie de le revoir, sans raison particulière, avait brisé toutes interrogations en Mary.
La jeune femme se détacha du frigidaire et s'approcha de River. Elle garda toutefois une certaine distance, elle ne voulait pas paraître comme accroc au corps de River.

"Je voulais juste te voir, voir comment tu allais. Je ne savais pas si je faisais bien mais bon je me suis décidée à venir tout de même."

Chef de la Mafia Messages : 172 Date d'inscription : 08/03/2009

C'est vrai que Maddy était une chienne exeptionnelle. Pour River, elle représentait beaucoup. Maddy pouvait défendre facilement River s'il arrivait quelque chose et pouvait être la meilleure compagne de canapé lorsqu'on voulait écouter un film. Le compliment de Mary était très apprécié de River qui lui fit un large sourire.
Puis, elle lui dit qu'elle n'avait pas vraiment de plans en tête, seulement une envie de le voir, d'avoir de ses nouvelles. Encore une fois, River était troublé. Il n'avait plus de famille proche ou de gens qui l'appelait pour avoir de ses nouvelles. Son frère et sa soeur vivait loin et sa mère ne l'appelait pas, mais elle appréciait chacune de ses visites. Alors, comment pouvait-il ne pas tomber complètement fou de cette femme qui s'attachait naïvement à lui, sans savoir le danger qu'elle courait. Si elle faisait ça, River se devait de la protèger du mieux qu'il pourrait.

« Tu es chez toi ici . . . »

Une phrase fatale, qui voulait dire beaucoup pour les deux jeunes. River savait du moins que Mary ne trouverait rien d'anormal dans ce loft et qu'il pourrait être plus tendre avec elle ici qu'en dehore. Il ne savait jamais qui pouvait l'observer et rapporter que le chef de la mafia s'est amouraché d'une femme. Ce serait risqué autant pour lui, mais surtout pour elle.
Il savait que désormais, il allait devoir faire attention, mais il voulait bien payé de prix pour pouvoir voir Mary plus souvent.

« Alors, comme tu vois, je vais très bien et Maddy aussi. »

Il fit un jolie sourire à Mary qui se tenait près de lui et alla déposer un doux baiser sur son front.

So lovely Toy Messages : 1483 Date d'inscription : 15/08/2008 Age : 35

"Tu es chez toi ici..."

Le cœur de Mary se mit à battre beaucoup plus fort que la normal. C'est le genre de phrase qu'on ne doit pas dire à la légère, le genre de chose que l'on dit lorsque l'on s'attache vraiment à quelqu'un... N'est-ce pas? Mary n'était jamais sûre de rien avec River mais elle voulait croire qu'elle avait raison. Elle voulait croire qu'il l'aimait autant qu'elle l'aimait en retour.Elle aurait aimé lui retourner la politesse mais vu qu'elle n'avait une maison à elle seule... Cette déclaration la rendit toute chose, elle rougit un peu, ses joues se colorèrent d'un rose délicat. Elle essayait de calmer son cœur qui semblait refuser tout commandement du cerveau.
Oui ils allaient bien tous les deux, la jeune femme s'en doutait bien en venant ici. Mais elle s'en fichait en fait, elle voulait juste le voir, sentir sa présence auprès d'elle. Bizarrement, cette présence était aussi rassurante qu' inquiétante. Rassurante car sentir la présence de l'être aimé est toujours quelque chose de rassurant. Surtout quand on vous rend vos étreintes. Mais inquiétante, car River et son mystère étaient inquiétants. Et que dire d'aujourd'hui? Mais tout cela ne valait pas l'affection que ressentait la jeune femme pour River. Bizarrement, elle avait l'impression que quoi qu'elle découvre sur lui, quoi qu'il fasse, elle ne pourrait le quitter. Sensation étrange...
River posa un baiser sur son front et Mary sourit

"Je savais que tu allais bien. Mais j'avais besoin de te voir.

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Il savait que sa phrase avait eu un effet d'ouragan dans l'esprit de Mary, simplement parce qu'il commençait à la connaître mieux. Il eut un petit sourire, car au fond, il n'avait pas dit cela à la légère. Chaque fois que Mary serait au Loft, elle serait en sécurité car personne savait que River vivait ici et ceux qui croyait le savoir n'avait aucune idée des codes pour y pénétrer.

« Je suis content de te voir aussi. »

Inconsciament, River devait passer chaque seconde de son existance à penser à Mary, car elle était la femme idéale pour lui et il cherchait sans cesse des solutions pour la garder près de lui.

« Je donne à manger à Maddy, mais toi, est-ce que tu as faim ? » Dit-il à la rigolade.

River voulait détendre l'atmosphère puisque les événements précédents n'avait certainement pas aidé à créé un climat calme. Il ouvrit le frigidaire pour y sortir une cruche d'eau froide pour finalement en verser un a Mary et à lui-même.

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C'était marrant de voir comment chacune des phrases du jeune homme pouvaient pénétrer le cœur de Mary. Elle ne l'y avait pourtant pas invité, mais cet homme avait finit par s'y installer. Et chacun de ses mots confirmait sa présence, l'arrimant un peu plus solidement encore au battant. Non, il était clair que quoi qu'il fasse, quoi qu'il dise, la jeune femme ne pourrait plus se détacher de lui. Cela lui était impossible, elle le savait, il était temps de ne plus se voiler la face. Mary n'aimait pas trop ce genre de situations. Elle avait l'impression de dépendre entièrement de quelqu'un. Comme si elle ne pouvait vivre sans cette personne, comme on ne peut pas vivre sans cœur, sans cerveau ou encore sans poumons. Cela lui fichait un trouille bleue...
Avait-elle faim? Hum réfléchissons... Mary était une personne qui avait tout le temps faim. Il était rare de ne pas la voir manger ou grignoter un petit quelque chose. Son ventre était constamment vide et grognait souvent. Tient d'ailleurs, quel est ce bruit que l'on peut entendre en arrière fond dans la cuisine...? Oui oui c'est bien ça. Le ventre de Mary répondait de lui même à la question de River. Oui elle avait faim, elle n'avait pas encore déjeuné et elle n'avait avalé qu'une barre de céréales ce matin. Elle avait prévu un déjeuner plus copieux en ville mais c'était avant de tomber sur les fameuses clés. Elle accepta le verre d'eau que lui tendait le jeune homme et gratifia ce dernier d'un grand sourire. Il avait forcément entendu ce bruit, c'était tout de même gênant...
La jeune femme reposa le verre sur le plan de travail après avoir avalé une large gorgée d'eau.

"En fait, j'avais prévu d'aller déjeuner en ville. Tu m'accompagne?"

Mary sourit. Ça serait bien de pouvoir sortir avec lui... en public?

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L'invitation de Mary était lancée. Cela était bizzare pour River d'être inviter à quelque part, comme une sorte de rendez-vous. Heureusement, Mary semblait être une femme simple qui ne semblait rien attendre de l'argent de River, surtout qu'elle ne s'imaginait même pas l'ampleur de sa forturne. Tout comme Ruby, il pourrait avoir une Villa, mais ce genre d'endroit pour un homme de 20 ans faisait très suspect. River cachait sa forture dans un coffre sous son lit et non pas derrière un cadre comme tout ces films américains.

« C'est une sorte d'invitation . . . Un rendez-vous ? »

River voulait rendre Mary un peu mal à l'aise, car il savait qu'elle était facile à troubler. Avec cette question, River voulait savoir ce que Mary avait derrière la tête avec cette invitation. De plus, River n'était pas enchanté de sortir en public comme ça avec elle, car si cela avait été le soir, il l'aurait inviter dans un restaurant de la haute classe, à l'habrit des regards indiscrets. Mais s'il refusait, Mary allait-elle comprendre ?

« Si tu veux, j'ai tout ici pour faire un déjeuné encore meilleure qu'au restaurent et de ce fait, je suis un excellent cuisinier » Dit-il en employant un air faussement hautain pour faire rire Mary.

C'était le seul moyen qu'il avait trouvé pour faire changer l'idée de Mary sans créé de supçons chez elle.

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Rendez-vous. Le mot était lâché. Un mot bizarrement, qui étrangement ne sonnait pas bien entre les deux jeunes gens. Mary détourna le regard de celui du jeune homme. Le feu lui montait aux joues, colorant ces dernières qui étaient naturellement blanches. Elle fixa Maddy qui se tenait derrière son maître, attendant que ses joues reprennent une couleur normale. La chienne mangeait tranquillement, sans prêter la moindre attention aux deux jeunes gens. La jeune femme tripotait nerveusement sa robe de toile légère, attendant que River brise le silence. Oui, c'était bien un rendez-vous qu'elle lui avait proposé mais bizarrement, il lui semblait qu'elle avait sorti un mot proscrit, un gros mot même. Comme si ce genre de choses ne s'appliquait pas à leur relation...
Le jeune homme finit par briser le silence. Il proposa à la demoiselle de rester au loft. Il avait apparemment de quoi cuisiner et il se disait très bon cuisinier. L'air faussement hautain qu'il prit fit bien rire Mary et la détendit. La réponse du bel éphèbe ressemblait à un nom. C'en était un, c'était indéniable. La jeune femme cacha sa déception, car oui, c'était bien ce qu'elle ressentait à cet instant même. Il faisait beau, comme tous les autres jours de l'année dans cette petite ville du sud de la France d'ailleurs et cela aurait pu être agréable d'en profiter autour d'un bon repas. Tant pis, elle n'allait pas faire la difficile, une semaine auparavant encore, elle pensait ne jamais le revoir alors...
La jeune femme releva les yeux vers River et lui fit un grand sourire.

"C'est juste que vu qu'il fait vraiment très beau, j'avais pensé qu'on aurait pu en profiter, au lieu de rester enfermé ici... Mais va pour le repas à la maison! Je suis curieuse de goûter à tes talents culinaires!"

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River était soulagé de la réponse de Mary même s'il voyait très bien que celle-ci était un peu déçue, simplement par la réponse qu'elle donna à l'homme. Il s'approcha doucement de Mary, glissa lentement ses mains dans son dos en passant soigneusement par la taille.

« Je te propose alors un déjeuner ici, l'après midi à la plage et je t'invite à diner en ville. »

Il ne laissa pas Mary répondre et alla déposer un doux baiser sur ses lèvres. Rarement aussi doux et affectieux, River savait que cela n'allait pas durée, mais que le jours où Mary serait définitivement sienne, elle le regretterait, car il n'a pas la vie qu'elle croit.

« Qu'en dis-tu ? »

Le jeune homme relâcha lentement Mary pour aller ramasser le bol de sa chienne. Il fit couler un peu d'eau dans le bol et le lava pour finalement l'essuyer et le ranger. Il se dirigea vers une porte d'armoire ou il sortit quelques chose que Maddy semblait apprécié et c'était une friandise pour chien.

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Suite à sa réponse, River s'approcha doucement de la jeune femme. Il passa ses bras autour de sa taille pour positionner ses mains dans le dos de Mary. Cette dernière se hissa sur la pointe des pieds afin de passer ses bras autour du coup du jeune homme. Sa proposition lui allait à ravir à vrais dire! C'était plus que ce que Mary avait désiré au premier abord! Plage et repas au restaurant. Toute une journée passée aux côtés du bel homme qu'elle tenait dans ses bras. La jeune femme était ravie, mais elle n'eut pas le temps de répondre que déjà le jeune homme posait ses lèvres sur les siennes. Elle ferma les yeux, appréciant le baiser que lui accordait l'homme qu'elle aimait. L'homme se faisait doux et tendre, c'était tellement agréable de sentir ses bras autour de soi...
Puis le jeune homme mit fin au baiser. Bien sur que sa proposition plaisait à Mary, c'était plus que ce qu'elle avait demandé! La jeune femme regarda River laver la gamelle de sa chienne. Celle-ci avait tout finit, sans faire de cochonneries partout sur le sol de la cuisine. Chose que Mary avait rarement vu! Le jeune homme lava puis rangea la gamelle à sa place pour ensuite sortir un paquet de friandises pour chiens. Maddy secoua vivement la queue, elle semblait raffoler des choses contenues dans ce paquet! La relation que le maître et l'animal avaient développé faisait plaisir à voir, Mary était toujours admirative de voir à quel point les animaux pouvaient s'attacher à leur maître.
Lorsque River se releva, Mary s'approcha de lui et passa à son tour ses bras autour de sa taille.

"Bien sur que ça me va. Du moment que je passe un peu de temps avec toi, tout me va."

Mary déposa un doux baiser sur la joue de River avant de s'éloigner, un sourire aux lèvres.

"Alors, que vas-tu me cuisiner de bon? Fais gaffe hein, tu m'as dit que tu cuisinais bien, je serais donc intransigeante!"

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Pour la première fois, leur relation ressemblait étrangement à celle d'un vrai couple, alors qu'ils vivaient une situation bien plus que compliquée. En fait, cela ne déplaisait pas à l'homme quoi que cela ne lui était guère familié avec ça. Se faire toucher par une personne sans qu'il lui ait autorisé, avoir une conversation stable, tout ça était nouveau pour River.

« Ohhh. Une cliente difficile ? » Dit-il avec une voix différente, comme s'ils jouaient des rôles.

Il alla à la cuisine et fit déguerpir Maddy pour ne pas l'avoir dans les pattes.

« Ne regarde surtout pas ! »

Il voulait épatter la galerie comme il savait si bien le faire, alors il se mit au travail. Il sortie des fruits frais, de la crème anglaise et du yaourt. Il découpa les fraises en deux, fit des tranches avec les kiwis et les bananes. Il sortie un bol qui était séparer en deux où il y coula le yaourt nature d'un côté et la crême anglais de l'autre. Par la suite, il sortie un bol d'amande qu'il mit dans le yaourt, mit un bagel au grille-pain.
Il sortie la poêle où il fit cuir un oeuf avec une tranche de fromage cheddar qui fondit sur l'oeuf. Les bagels sortient et il les beurra pour ensuite y mettre l'oeuf gratiné dessu.

« C'est prêt ! »

Sur la table était déposer l'assiette de fruits joliment présentés ainsi que le bagel dans une autre assiette à côté. Puis, River alla dans la cuisine le temps que Mary s'y assois et découvre. Il revint, l'air gamin.

« Un déjeuné dans une dose de ça, ça ne se peux pas ! »

Il y déposa un pot de beurre d'arachide et de nutella, le sourire fendu jusqu'au oreille.

« Bon appétit ! »

Il s'était préparer la même chose pour lui et alla s'assoir à la table avec elle.

« Je sais que c'est plus un petit-déjeuné, mais aucun loi n'interdit de faire un petit-déjeuné au déjeuné ! »

Il commença lentement à manger.

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River commença à prendre le ton hautain que prennent généralement les grands chefs cuisiniers multi-étoilés. Chose qui fit bien rire Mary, le contraste était saisissant entre l'homme et la voix qu'il prenait! La jeune femme dû déguerpir aussi de la cuisine de que Maddy, le nouveau chef cuistot ne voulant pas être dérangé et ne voulant pas que l'on sache ce qu'il prépare avant d'avoir posé les assiettes sur la table. Mary se dirigea donc vers le grand salon, plus exactement vers les baies vitrées afin d'apprécier le paysage.
Tout en écoutant les bruits qui venaient de la cuisine, Mary réfléchissait à l'étrangeté de la situation; Un frigo qu'on ouvre. Il allaient passer toute une journée ensemble, comme si... Des bruits de couteau. Comme un couple établit le ferait si bien... Un grille pain. Situation tout à fait étrange... Bizarrement, le mot Copain ne s'appliquait pas dans sa mémoire pour désigner le jeune homme. Un poêle, un œuf que l'on casse. Ni le mot rendez-vous d'ailleurs. Une odeur de fromage. La jeune femme avait l'impression que leur relation n'était pas encore rendu à ce stade là. Odeur de pain grillé. Non leur relation était à la fois moins et plus que cela. Fruits frais? Mary était incapable de définir leur relation, tout ce qu'elle savait c'est qu'avec River, rien ne semblait être acquis.
La voix du jeune homme la tira de ses pensées. Le repas était enfin prêt et une délicieuse odeur s'échappa de le cuisine lorsque River apporta les assiettes. Mary se retourna et se dirigea vers la table. Tout semblait délicieux. Des bagels aux œufs et au fromage, des fruits frais coupés, de la crème et du yaourt. Tout cela donnait faim à Mary. Elle ne s'était pas attendue à ce qu'il lui fasse un petit déjeuner mais cela irait très bien, du moment que cela était comestible. Le jeune homme disparu un instant dans la cuisine pour en revenir avec des pots de nutella et de beurre de cacahouète. Et si il y'avait bien une chose que Mary adorait c'était bien le beurre de cacahouète.

"Arrête j'adore ça! Ce que tu as préparé est vraiment super, ça m'a l'air bien bon! Et tant pis pour le déjeuner!"

Ils se mirent à table et commencèrent le repas. Mary se régalait. C'était aussi simple que ça. River ne lui avait pas mentit, il était vraiment bon cuisinier. Certes, tout cela n'était pas bien compliqué à faire mais tout de même, la jeune femme ne trouvait rien à redire à ce repas parfait. Elle engloutit tout ce qui se trouvait dans son assiette. Elle mangea aussi pas mal de pâte d'arachide, c'était son pêché mignon après tout.
Quand le repas se termina, Mary poussa un soupir de contentement. Elle se sentait un peu lourde mais qu'est-ce qu'elle avait bien mangé! Un grand sourire s'étendait sur son visage.

"Et bien tu ne m'avais pas menti! C'était effectivement super bon! Tu me refais à manger quand tu veux."

Mary se leva et commença à débarrasser la table. Les assiettes vides dans une main, les bols dans l'autre, elle se dirigea vers la cuisine et entreprit de faire la vaisselle. Une fois fait, elle retourna auprès de River.

"Avec tout ce que j'ai mangé, je vais devoir faire un peu de sport, je me sens lourde!"

» * River Mcquillens [x]
» Les PV de River McQuillens. (1/1 libre)